Le problème corps-esprit et la disposition dans l'Éthique de Spinoza.
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Résumé
Cet article examine le concept de disposition dans l’Éthique de Spinoza comme une contribution fondamentale au problème corps-esprit, offrant une alternative à la notion cartésienne d’interaction causale. Il défend l’idée que Spinoza propose une simultanéité entre le corps et l’esprit, fondée sur une correspondance directe entre leurs puissances, sans impliquer de causalité réciproque. L’étude se concentre sur la Proposition 14 de la Deuxième Partie, où la formule « afficitur disponiturque » organise la relation entre les affections corporelles et l’aptitude de l’esprit. En outre, elle explore l’influence du mécanisme de Robert Boyle et son impact sur la redéfinition spinoziste du corps comme structure active et relationnelle. Cette approche souligne l’importance du concept de disposition dans le système de Spinoza et sa pertinence pour les débats contemporains en ontologie et en philosophie de l’esprit.
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